80 % de l’apprentissage d’un enfant passe par la vue. Les études démontrent que plus de 30 % des élèves ont besoin d’une correction visuelle et que la mauvaise vision multiplie par 3 le risque de redoubler une classe. Misk s’est rendue au cœur de l’action caritative d’ESSILOR en partenariat avec d’autres associations (Khalil Tounes, l’organisation tunisienne de l’éducation et de la famille et le Lions Club Carthage Sophonisbe). Leur mission : permettre aux gens de bien voir. Une action de santé visuelle pour des enfants scolarisés au sein des écoles du grand Tunis. Accueillis pour l’occasion dans la maison des jeunes de la Marsa, 500 élèves bénéficieront d’un parcours de santé visuelle complet, comprenant un examen médical par des ophtalmologistes et, si nécessaire, une paire de lunettes fabriquée sur mesure dans les usines d’Essilor Sivo à Sfax. Nous avons rencontré plusieurs membres de la société civile, des enfants, des bénévoles, des médecins ophtalmologues, et la présidente de la fondation ESSILOR international.
Aicha MOKDAHI, présidente de la fondation ESSILOR international. « Aujourd’hui on sait qu’un enfant qui ne voit pas ne va pas forcément le dire parce que ce n’est pas douloureux. D’autre part, les parents, de temps en temps on a besoin de les convaincre qu’il y a une nécessité que les enfants voient correctement pour pouvoir bien étudier. On sait qu’aujourd’hui on a à peu près un enfant sur trois dans le monde et c’est vrai aussi en Tunisie, qui rencontre des problèmes de vision. On sait aussi qu’un enfant qui ne voit pas a trois fois plus de risques de redoubler ou d’échouer à l’école. Ce sont des statistiques que nous avons sur un certain nombre d’études. Donc il est primordial que les enfants aient une bonne vision pour pouvoir étudier, pour pouvoir réussir leur avenir. Et c’est aussi important pour le pays, en Afrique, on a besoin de cette jeunesse pour porter l’avenir du pays, plus que jamais ces enfants ont besoin de réussir leurs études et leur scolarité. »
Cette petite fille est sujette à une baisse de la vue. Et elle partage son ressenti ici.
Des animations sont proposées aux enfants tout le long de la journée, notamment grâce aux volontaires de la maison des jeunes de la Marsa et aux bénévoles du groupe d’Essilor Sivo et d’Essilor International. Des clowns ont animé l’espace de la maison accompagnés de musique et d’enfants joyeux.
Le docteur NAKHLI Chaabouni explique qu’« il y a beaucoup d’astigmates, de myopes, d’enfants strabiques, qui n’ont jamais porté de lunettes. Suite à ça, il y a d’abord l’échec scolaire, les enfants n’arrivent pas à suivre une scolarité normale, ils sont exclus s’ils sont malvoyants, sans lunettes et sans corrections. » Une action en faveur des enfants démunis. Dorsaf Yaacoubi collabore avec les associations présentes, elle fait partie de l’association « Moussenda », elle a ramené des enfants de la région de Hay Hlel, pour leur faire faire des tests oculaires afin de leur éviter l’échec scolaire.
Vous l’aurez bien compris, il s’agit pour ces 500 enfants attendus pour un bilan de santé visuelle, de « bien voir à l’école ». Cette action s’insère dans la continuité des actions régulièrement menées par Essilor Sivo et Vision for Life en Tunisie depuis 2010. En ligne avec sa mission « améliorer la vision pour améliorer la vie », le Groupe Essilor mène dans le monde de nombreux programmes destinés à sensibiliser à l’importance d’une bonne vision et à faciliter l’accès à la santé visuelle.